Yael Menache, députée du Rassemblement Nationale a été agressé ainsi que sa famille samedi 10 septembre aux alentours de 20h à son domicile. Plusieurs jours d’ITT ont été constaté pour son mari ainsi qu elle
Voici ci dessous le texte de son communiqué
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Agressée et menacée de mort à mon domicile !
Samedi 10 septembre dernier à 20H, des bruits de coups puissants ont résonné contre le mur de mon jardin. Mon mari a demandé aux auteurs de ce tapage d’y mettre fin. Les quatre hommes l’ont insulté et menacé avant de tenter de le frapper.
Mon mari et moi sommes allés voir le voisin pour lui demander une explication. Profitant de leur nombre, les quatre voyous m’ont alors agressé en criant notamment « sale pute de députée RN », « je vais te défoncer la gueule sale pute de députée RN », « je vais aller chercher mon fusil et te fumer sale pute de députée » et autres propos du même ordre.
Les blessures que j’ai reçues m’ont rendu incapable de travailler pendant plusieurs jours et mon mari a eté bien plus durement blessé en me protégeant. Il a réchappé de peu à une tentative de lui briser la nuque.
Par chance, la gendarmerie est intervenue avant la catastrophe.
Je remercie du fond du cœur nos forces de l’ordre en général et ces agents en particulier de nous protéger.
L’un des agresseurs est agent de sécurité privée, l’autre est militaire. J’ai évidemment écrit au ministre de l’Intérieur et au ministre des Armées pour qu’ils suspendent ces dangers publics. Le comportement du militaire est d’autant plus ignoble que l’uniforme qu’il porte l’oblige à toujours agir de la façon la plus honorable, comme tous nos soldats font tous les jours.
Cette agression est doublement révélatrice :
L’impunité est tellement répandue en raison du laxisme face aux délinquants que certains se croient tout permis, y compris les violences en réunion, les menaces de mort et les brutalités pouvant entraîner la mort.
La violence des propos contre les élus patriotes est telle que certains se croient autorisés à brutaliser leurs adversaires politiques. Ce procédé est barbare. Quels que soient les désaccords politiques, rien ne peut légitimer l’usage de la violence envers ceux dont on ne partage pas les opinions.
